Nos deux semaines à Bali ne se résument pas qu’à des heures sous l’eau à admirer petits et gros poissons. L’ile offre une multitude de lieux à découvrir et des paysages très variés. C’est ainsi qu’après notre première plongée à Pemuteran, nous avons pris la direction de Lovina, nom donné à un ensemble de villages de la côte nord de Bali. Plus qu’une ville, c’est plutôt une suite de logements, restaurants et autres boutiques destinés aux touristes. Elle offre l’avantage d’être un point central pour partir faire des excursions à la journée, en louant une voiture ou un scooter. Mais pour notre première journée, nous avions besoin de nous détendre après un nouveau voyage en minibus, pas très long mais toujours éprouvant. Nous avons ainsi pu profiter de la piscine de l’hôtel voisin dont dépendait notre home stay, sans être dérangés, avant d’aller sur la plage admirer le coucher de soleil.
Le lendemain matin au réveil, nous étions sur le pied de guerre pour aller louer deux scooters afin d’aller voir un maximum de choses sur une boucle de plusieurs heures. La ponctualité indonésienne étant ce qu’elle est, nous nous sommes résolus à frapper au rideau de fer encore baissé une demi-heure après l’heure d’ouverture supposée. L’inspection des véhicules effectuée nous avons pris la route en direction des chutes d’eau de Sing Sing. Enfin, nous avons essayé, car les panneaux indicateurs ne sont pas légion dans ce pays. Nous avons demandés à plusieurs personnes sur le bord de la route, mais personne n’était d’accord, et la notion des distances pas très bonne. Après une bonne demi-heure à faire des allers-retours sur le même tronçon de route, nous avons enfin obtenu une indication un peu plus précise de la route tournant à gauche dans 300 mètres. C’est donc naturellement à 3 kilomètres que nous avons bifurqué pour nous rendre à ces chutes d’eau, un peu décevantes à mon goût mais qui nous offrait quelques minutes de marche sympathique au calme.
Nous avons repris la route de montagne, sinueuse et fréquentée, en direction des sources chaudes de Banjar, où nous nous sommes baignés après avoir déjeuné, puis avons continué le périple en faisant des arrêts pour laisser reposer les scooters et en prenant le temps d’admirer les lacs de cratères et les rizières.
Plus on montait en altitude et plus les nuages étaient nombreux et plus la température baissait. Dans l’après-midi nous sommes allés aux chutes de Gitgit, les plus hautes de Bali, où nous avons tenté de négocier le prix d’entrée, étant un peu agacés de devoir payer un prix « touriste » alors que les locaux juste avant nous n’avaient quasiment rien payé.
Nous avons trouvé un nouveau motif d’agacement sur le chemin du retour. Au détour d’un virage, Mehdi a senti que sa roue arrière ne réagissait pas normalement, et après nous être arrêtés nous avons constaté une crevaison. Nous avons maudit le loueur, ayant encore 20 kilomètres à parcourir, dont la moitié en descente sur une route de montagne. Heureusement nous avons trouvé un petit atelier de réparation sur le bord de la route, tenu par un gosse qui ne devait pas avoir plus de 12 ou 13 ans. Malgré son équipement rudimentaire il a réparé et remonté le tout en 5 minutes et nous avons pu rentrer à Lovina la nuit tombée.
Le lendemain matin, nous nous sommes levés à 5h30 pour aller assister au lever du soleil depuis un petit trimaran et tenter d’apercevoir des dauphins. « Apercevoir » c’était le mot juste, car il fallait avoir de la chance pour les voir de près, tant la foule d’embarcations se ruant plein gaz sur le groupe de cétacés pouvait être importante et leur faisait peur.
De retour sur la terre ferme nous avons à nouveau loué des scooters, mais dans une autre boutique cette fois, afin d’éviter la déconvenue de la veille. L’objectif du jour était de nous rendre au fameux temple de Ulun Danu Bratan, puis aux rizières de Jatiluwih, classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le chemin était bien plus long que la veille, et le temps couvert.
Le temple visité, nous avons poursuivi notre chemin, mais après m’être fait doublé par deux ou trois voitures, j’ai perdu de vu le scooter de Mehdi et Amélie. Pensant avoir été distancé j’ai continué à rouler sur la route principale, sans vraiment savoir où je devais aller. Après 30 minutes à rouler sans rattraper qui que ce soit, je me suis résolu à faire demi-tour pour rentrer à Lovina, l’heure tournant. J’ai dû refaire le plein d’essence afin de ne pas me retrouver en difficulté dans la montagne. Finalement c’est lorsque j’attaquait la montée que j’ai vu dans le rétroviseur des bras s’agiter derrière moi. C’était eux. Ils s’étaient arrêtés peu de temps après m’être fait doubler et ils ne m’avaient pas vu passer. Le convoi à nouveau réuni et tout le monde rassuré, nous sommes joyeusement partis vers les rizières de Jatiluwih. Nous avons quitté la route principale et avons serpenté sur les petites routes balinaises pendant un bout de temps, entre descentes raides et montées pentues, avec des parties de route complètement défoncées. Nous nous sommes enfin sentis en dehors des sentiers battus et entouré de magnifiques paysages. Nous étions heureux.
En fin d’après midi il nous fallut repartir et nous avons conduit de nuit sur une bonne partie du trajet.
Après les quelques jours passés à plonger à Tulamben, nous avons pris un taxi pour nous rendre à Ubud, capitale culturelle de Bali. C’est en arrivant à Ubud que nous avons pris conscience de l’attrait touristique de Bali, car sur la côte nord nous étions relativement au calme.
Bien installés dans une charmante home stay nous avons à nouveau pu rayonner autour de la ville pour visiter des lieux incontournables de l’ile. Dans la ville même, l’attraction principale est la forêt des singes, où l’on peut observer de nombreux macaques sauvages jouer entre temples et statues, ou tenter de voler de la nourriture aux touristes. La promenade s’est déroulée sans encombres pour nous qui n’avions pas pris à manger avec nous, mais d’autres ont eu moins de chance. Après un petit tour au palais royal, malheureusement non visitable, nous avons passé le reste de la journée à faire la tournée des boutiques de souvenirs d’Ubud.
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Le lendemain nous avons choisi de réserver un tour pour voir le maximum de choses dans la journée, qu’une location de scooters n’aurait pas pu nous permettre de faire. C’est ainsi que nous avons visité Goa Gajah, un temple du IXème siècle inscrit lui aussi au patrimoine mondial, avant de nous rendre dans une manufacture d’étoffes traditionnelles tissés sur des métiers anciens, actionnés à la main. Nous avons également visité le palais de Klungkung, ancienne capitale de Bali avant de nous rendre dans une plantation d’épices où nous avons pu déguster plusieurs variétés de thés et de cafés, dont le fameux café « Kopi Luwak », café le plus cher du monde. Il doit son nom au Luwak, nom d’une civette (ou chat musqué) qui mange les grains de café qui sont ensuite récupérés non digérés dans les excréments pour être transformés.
La dégustation terminée, nous avons pris la route pour le temple de Besakih, temple le plus important et le plus sacré de Bali avant de nous rendre au Pura Kehen, second plus grand temple de Bali. Pour conclure cette journée bien remplie, quoi de mieux qu’un nouveau massage balinais pour nous détendre avant d’aller manger dans un bon restaurant de la ville !
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Le lendemain matin, nous prenions un taxi pour nous rendre au port de Sanur afin d’embarquer pour Lembongan, où après une après-midi dans la piscine de la guest house nous avons réservés pour une journée de plongée. Le dernier jours nous avons loué des scooters pour faire le tour de l’ile et voir ainsi sa mangrove, ses falaises rocheuses, ses plages isolée, avant de regagner Bali à temps pour le coucher de soleil sur le temple de Tanah Lot.
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Je vivais ainsi mes derniers moments forts en Indonésie en compagnie de mes nouveaux amis, Mehdi et Amélie, avec qui nous avions partagé tant de choses, des visites de lieux grandioses, des nazi goreng, pâtes carbonara et autres cordons bleus, des fous rires nombreux, quelques moments de stress (notamment à Blitar…) qui resteront des moments inoubliables.
Encore 2 nuits dans la ville de Kuta, paradis des surfeurs australiens et des clubbers où j’ai pu faire quelques achats et envoyer cartes postales et autre colis avant de quitter ce beau pays pour en découvrir un autre.
Mongolie, me voici !
Tour de Bali from Dans les pas de Nicolas on Vimeo.
Plus de photos dans les albums suivants :
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